Ilana RAMCHAR | Economie multiple / La croissance | Copyright de l'auteur |
La croissance A quoi bon un point de croissance de l'économie nationale si ce point sert à accroitre essentiellement l'accroissement du capital à travers les bénéfices distribués en dividende. Dans ce cas là où peut être l'intérêt des ouvriers de travailler bien, de travailler plus, d'accepter des cadences plus élevées ou des horaires bizarres ? D'autant que cela n'assure aucunement la pérennité de l'emploi.La croissance peuvent résulter de la conjonction de divers éléments. - L'augmentation de la population - La vitesse de circulation de la monnaie - Les innovations technologiques - La disponibilité financière des consommateurs Pour la croissance qu'importe l'activité. Il est indifférent que l'on construise un télescope ou un bateau de croisière, une résidence secondaire ou principale. Mais ce qui est produit n'est pas indifférent au plan social. Il est toujours choquant que quelques uns puissent s'accaparer les talents de production de milliers pour réaliser leur choix individuel. Proposition : La croissance ne doit être aidée qu'en fonction de l'utilité sociale. Les projets publics doivent donc retrouver une place première dans les domaines du logement - des transports - des télécommunications. Dans tous les rapports économiques, il est indiqué que la consommation des ménages est le moteur de la croissance. Rien de bien extraordinaire. Il faut en effet qu'il y ait des besoins ressentis, puis les moyens de les satisfaire (aujourd'hui ce sont les moyens financiers). L'offre vient ensuite. Qui peut imaginer qu'un industriel se lance dans la production dès lors que personne n'a les moyens d'acheter. La multitude d'études de marchés (nous sommes accostés dans les rues) prouve bien que la demande précède toujours l'offre. Le marché dont on parle tant n'est que le constat de la demande. Proposition : Augmenter le pouvoir d'achat des salariés et de tous ceux qui vivent dans notre pays ou continent est la première règle pour assurer de la croissance et surtout de la continuité dans les activités. Mise en oeuvre : Pas de traduction économique, pas de prise en compte politique : le rapport souligne que "les comptabilités nationales traditionnelles ne mesurent pas la diminution ni la dégradation des ressources naturelles", alors même que celles-ci "représentent la perte d'un patrimoine capital essentiel". Dans plusieurs cas précisément étudiés, tels ceux en 2001 de l'Equateur, du Venezuela ou du Kazakhstan, les experts relèvent ainsi que des situations de croissance du produit intérieur brut dissimulent en fait "une perte en épargne nette" si la baisse des ressources naturelles est intégrée au calcul. Faute d'instruments traduisant en termes économiques les dégâts aux écosystèmes, les responsables politiques ne sont pas incités à prendre des mesures préservant l'environnement. "Le problème, précise Thomas Rosswall, directeur du Conseil international pour la science, c'est que les méthodologies d'évaluation économique des services naturels restent très imparfaites." |
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