La
recherche et l'innovation
Il y a seize syndicats pour la recherche et l'enseignement
supérieur à Dijon.
Il existe une LOPRI (Loi d'Orientation et de Programmation de la
Recherche et de l'Innovation)
La recherche en entreprise même en lien avec l'université
peut-elle être libre ? N'y a t-il pas le besoin de rentabiliser
assez vite ? La recherche peut elle aboutir contre
l'intérêt d'un laboratoire d'OGM ?
Proposition
:
La recherche doit permettre l'innovation industrielle. Les liens avec
les entreprises locales ou régionales seront donc
favorisés par les crédits, les mises à
dispositions et l'accroissement des postes universitaires pour
recherche fondamentale.
Mise
en oeuvre
:
Des recherches sur projets liés aux entreprises qui cofinancent.
Des recherches avec des postes et des crédits attribués
pour un long terme. L'appel à projet risque de dévier
vers ceux qui ont de gros projets, spectaculaires, populaires,
médiatiques et de ne pas renouveler les équipes de
chercheurs.
La recherche ne peut être coupée de l'enseignement. Les
chercheurs doivent donc aussi enseigner chaque année ou par
périodes.
Le choix fait par la droite d'une agence nationale de la recherche avec
des personnes nommées par le gouvernement favorise la recherche
"utile" faite par les entreprises au détriment de la recherche
fondamentale.
Le
combat du Darwinisme contre le créationnisme ne s’est pas
éteint dans
la société et les écoles américaines, loin
de là. Selon une nouvelle
enquête* réalisée cet été aux
États-Unis 64% des personnes interrogées
estiment que le schéma de la Création doit être
enseigné aux côtés de
la théorie de l’évolution dans les écoles. De
plus, 42% pensent que la
vie sur Terre existe sous sa forme actuelle depuis le commencement. Sur
les 48% qui pensent au contraire que la vie a évolué, 18%
estiment que
cette évolution est guidée par un ‘’être
suprême’’.
En 2005, jusqu'à 2000 thésards quitteraient
la France pour les universités américaines. Tous vantent
l'accueil et l'environnement de travail de leur pays d'adoption. "S'ils
sont bons, les jeunes chercheurs bénéficient d'avantages
impensables en France", explique Jean-Jacques Slotine, professeur
français d'ingénierie et de neurosciences au prestigieux
MIT (Massachusetts Institute of Technology).
Peut-on pour autant parler de fuite des cerveaux ? Car ces
2000
thésards ne représentent que 15% du total des
thèses soutenues
(d'autant que 80% des doctorants expatriés finissent par rentrer
en
France). Mais 15% est sans conteste un chiffre déjà
élevé, d'autant
qu'on ne parle des départs aux Etats-Unis, pas dans les autres
pays.
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Les
dépenses
de recherche en 2005 en europe.
L'écart entre le niveau des investissements dans la recherche en
Europe et aux Etats-Unis est aujourd'hui de plus de 120 milliards
d'euros par an.
Les entreprises contribuent aux deux tiers de la R&D
mondiale, mais en France la part du privé n'est que de 54,1%. Ce
faible niveau a des conséquences directes sur la marché
du travail : les grandes entreprises ont ainsi délocalisé
leurs laboratoires de recherche et entre 1996 et 2001, la France a
perdu 14% d'investissements étrangers en R&D, alors que
l'Allemagne en a elle gagné 24%.
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En 2005,
l'université
française est l'une des plus
mal dotées au monde (sauf les grandes écoles
françaises, qui rassemblent peu d'élèves).
L'éducation
nationale est le premier poste de dépense de l'Etat - avec 76,7
milliards d'euros en 2006 - l'université fait office de parent
pauvre.
Avec 6700 euros par étudiant et par an, la France dépense
à peine 1,1
fois plus pour un étudiant du supérieur que pour un
collégien (c'est
2,4 fois plus pour la Suède et les Etats-Unis).
En 30 ans, les universités françaises ont
accueilli sept fois plus d'étudiants avec des moyens qui n'ont
pas augmenté en proportion. Frais de scolarité
plafonnés à 300 euros,
En l'absence de sélection et de moyens, la
moitié des étudiants sortent sans diplôme de la
fac. Près de 4 doctorants sur 10 abandonnent leur thèse
en cours de route, découragés par la longueur des
études et le manque de moyens (30 à 50% seulement des
thèses sont financées).
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9
Etablissements publics à caractère scientifique et
technologique (EPST)
CEMAGREF |
Centre national du machinisme agricole, du
génie rural, des eaux et des forêts |
CNRS |
Centre national de la recherche scientifique |
INED |
Institut national d'études
démographiques |
INRA |
Institut national de la recherche agronomique |
INRETS |
Institut national de recherche sur les transports
et leur sécurité |
INRIA |
Institut national de recherche en informatique et
en automatique |
INSERM |
Institut national de la santé et de la
recherche médicale |
IRD |
Institut de recherche pour le développement |
LCPC |
Laboratoire central des ponts et chaussées |
ADEME |
Agence de l'environnement et de la maîtrise
de l'énergie |
14
Etablissements publics à caractère industriel et
commercial (EPIC)
ADIT |
Agence pour la diffusion de l'information
technologique |
ANDRA |
Agence nationale de gestion des déchets
radioactifs |
BRGM |
Bureau de recherches géologiques et
minières |
CEA |
Commissariat à l'énergie atomique |
CIRAD |
Centre de coopération international en
recherche agronomique |
CNES |
Centre national d'études spatiales |
CSI |
Cité des sciences et de l'industrie |
CSTB |
Centre scientifique et technique du bâtiment |
IFREMER |
Institut français de recherche pour
l'exploitation de la mer |
INERIS |
Institut national de l'environnement industriel
et des risques |
IRSN |
Institut de radioprotection et de
sûreté nucléaire |
ONERA |
Office national d'études et de recherches
aérospatiales |
OSEO |
OSEO Anvar, ex Agence nationale de valorisation
de la recherche |
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