Commerce
mondial
| La
mondialisation c'est la
liberté pour mon groupe d'investir où il
veut, le temps qu'il veut, pour produire ce qu'il veut, en
s'approvisionnant et en vendant où il veut, en ayant à
supporter le moins de contraintes possible en matière de droit
du travail et
de conventions sociales. un président de groupe international |
| Lorsqu'un produit arrive sur le marché, son prix bas lui fait perdre tout souvenir des abus dont il est la conséquence, tant sur le plan humain que sur celui de la nature. |
En 2003, la part du commerce mondial assuré par les 49 pays les moins avancés est de moins de 1% . http://www.wto.org/french
De 1995 - 1998 les pays du sud réalisaient 31% des exportations mondiales et 13% des importations. En 1999 - 2002 les exportations sont passées à 53% et les importations sont à 43%. Les pays du sud sont donc de plus en plus dépendants des capitaux qui gèrent leurs activités. Ils doivent accepter d'exporter pour pouvoir se nourrir.
Proposition :
Il serait intêressant que dans les pays les moins avancés les règles internationales de la comptabilité imposent une part minimum d'indépendance alimentaire.
Mise en oeuvre :
Aides mondiales pour la diversité des productions nutritionnelles.
La constitution du marché unique devait ouvrir grand les débouchés, favoriser les économies d'échelles, spécialiser les entreprises et accélérer la croissance. La création de l'euro, en 1999, devait encore booster le tout. Les chiffres sont meurtriers : entre 1999 et 2004, le commerce intra-européen a représenté 52,3 % du commerce total des pays membres, entre 1990 et 1993, il représentait 54,9 %, selon la banque JP Morgan. La part de l'Europe a baissé ! L'Europe ne s'intègre plus, elle se désintègre.
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Dans
la production intérieure brute la part du commerce
extérieur
demeure très faible. C'est essentiellement, en volume, la consommation des ménages de la zone géographique qui assurent l'essentiel des échanges intérieurs et qui créent la demande de production. La courbe ci contre indique les petits décalages dans le temps, mais la demande de consommation intérieure suit la courbe du PIB. Il faut donc compter avant tout sur nous mêmes pour se donner du travail et pas sur ce que les autres pays vont venir nous acheter. |
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