Ilana RAMCHAR Economie multiple /  Energies renouvelables
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Les énergies renouvelables

Il est possible d'exonérer de taxes salariales tous les emplois qui sont crées pour fabriquer les produits qui servent à réduire les dépenses dénergies et qui servent à produire des énergies renouvelables.
Ainsi les produits du même genre seraient fortement concurrencés par la production française locale au détriment des importations, au profit de l'emploi national. Il peut s'agir des produits d'isolation - éoliennes - ampoules basse consommation - voitures électriques - matériel de transport collectif.




Jusqu'ici, les énergies renouvelables (éolien, biomasse, solaire...) ne vivent que grâce aux subventions, mais les écarts de coûts avec les énergies fossiles se resserrent. Au train où montent les prix, il n'est pas exclu d'envisager un jour que l'éolien devienne rentable ! Tout cela restera cependant marginal par rapport aux besoins massifs d'énergie et à la croissance de la consommation à laquelle nous devons faire face.



La forêt française couvre en 2005, avec les autres espaces boisés que sont peupleraies, bosquets et arbres épars, 16,6 millions d’hectares, soit un peu plus de 30% du territoire métropolitain, contre environ 10 millions d'hectares au début du XXe siècle, selon une étude du ministère de l'Agriculture.
La progression, de 50.000 hectares par an, a surtout été forte durant la deuxième moitié du vingtième siècle. La forêt française, tombée à 9 millions d’hectares au milieu du XIXe siècle, avant que l’usage du charbon et l’intensification agricole ne stoppent son recul, n'occupait encore que 11 millions d'hectares en 1950.
Cette progression concerne surtout les zones de fort exode rural: Bretagne, sud du Massif Central ou Limousin. L'extension des surfaces forestières françaises s'accompagne d'un développement plus fort encore des récoltes commercialisées: 13 millions de m3 en 1950, 26 en 1960 et de 35 à 37 millions depuis 1990, hors période de tempêtes. Cet accroissement fait suite aux nombreuses plantations, essentiellement résineuses, effectuées depuis la fin de la seconde guerre mondiale.
Pour le ministère de l'Agriculture, l'augmentation de la récolte de bois ne met pas pour autant en danger les productions futures. En ajoutant au bois commercialisé le bois de chauffage autoconsommé, on parvient à une soixantaine de millions de m3 prélevés par an, auxquels il faut ajouter la mortalité des peuplements estimés à 5 millions de m2. Soit au total bien moins que la production forestière, aujourd'hui proche de 93 millions de m3. A ce rythme, le stock actuel de bois sur pied doublerait en un siècle, souligne le service central des enquêtes et études statistiques (SCEES) du ministère.
La majorité de la forêt française est divisée entre 1,1 million de propriétaires (de plus d'un hectare) qui se partagent 9,9 millions d'hectares. En 2004, le bois représentait seulement 3% de la consommation d'énergie, selon l'Observatoire de l'énergie, mais sa contribution était cependant la plus importante de toutes les énergies renouvelables. Les forêts absorbent annuellement 7% des gaz à effet de serre émis en France, qui représentent l’équivalent de 557 millions de tonnes de CO2.
Pour le ministère, un enjeu très important réside dans la protection des forêts tropicales des départements et territoires d'outre-mer, notamment celles de Guyanne, qui abritent 98% de la faune vertébrée et 96% des plantes vasculaires spécifiques à la France.


La meilleure utilisation du bois n'est pas la buche, qui est la forme ancestrale de la préparation du bois, mais le granulé, c'est à dire toutes les formes de bois (branchages, branches, écorces, taillis, etc) présenté en granulé. Les machines peuvent réduire un arbre entier en granulé. Un mêtre cube revient à 25€ pour l'équivalent de 100 litres de fioul (66€)

Proposition :



Mise en oeuvre :


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