| Ilana RAMCHAR | Economie
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Inégalités chiffrées entre les pays
En 2007, un rapport des Nations Unies relevait que 80% du produit intérieur brut mondial appartient au milliard de personnes qui vivent dans le monde développé ; l’autre 20% est partagé entre les 5 milliards de personnes vivant dans les pays en développement La catégorie des pays sous développés fut crée en 1971. Il fut dénombré vingt sept pays. En 2004 ils sont une cinquantaine (dont 34 en afrique - neuf en asie - cinq dans le pacifique). La pauvreté creuse son fossé dans les pays riches et le creuse aussi entre les pays. Seul le Botswana a quitté le peloton des PMA en pratiquant une agriculture autocentrée vers la consommation locale. Le seuil de pauvreté est fixé à environ 600 euros de revenus par habitant. Sont pris en compte également des critères concernant la santé - l'alphabétisation - diversification économique. Les PMA comptabilisent environ 640 millions d'habitants (2004) et génèrent environ 1% du revenu mondial. Aide éducation Autre credo, apparu dès les années 1960 : l'éducation, sésame devant permettre d'éliminer la pauvreté. En fait, les corrélations entre éducation et développement ne sont pas automatiques. Elles jouent pour Taïwan ou pour la Corée du Sud. Par contre, aux Philippines, où le taux d'alphabétisation est passé de 65 % en 1946 à 95 % aujourd'hui, le meilleur d'Asie, les performances économiques et sociales sont demeurées médiocres par rapport à plusieurs autres pays voisins qui comptent davantage d'illettrés. En 1995, avant les folies du président Mugabe, le Zimbabwe affichait 90 % de scolarisés, un sommet. Or le système social commençait à craquer, faute de progrès économiques. Plusieurs pays au sud du Sahara restent semi-stagnants ou en déclin, avec des taux d'alphabétisés supérieurs à celui de l'Inde (65 %) ou comparables à ceux des "tigres" de l'Asie du Sud-Est. Agriculture Si préoccupante au sud du Sahara, mais aussi en Asie à la suite du relâchement des politiques agricoles depuis 1980. L'assistance publique à ce secteur a été réduite de moitié entre 1986 et 1996, puis de 30 % entre 1996 et 2002. Les grandes conférences internationales qui se succèdent depuis le lancement des Objectifs de développement du millénaire en 2000 ignorent ou mentionnent à peine le rôle de l'agriculture. Les fonds d'aide aux infrastructures rurales (routes, électricité) sont en baisse, comme d'ailleurs les efforts des gouvernements locaux. Les spécialistes agricoles deviennent rares, les instituts de développement ne se passionnent plus pour le monde rural, et les enquêtes de village de longue durée ne sont plus dans le vent. Pourtant, la pauvreté, que l'on veut réduire de moitié d'ici à 2015, est plus répandue dans les villages que dans les villes. Proposition : Mise en oeuvre : |
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