Ilana RAMCHAR Economie multiple / Energie nucléaire   / Copyright de l'auteur

Energie nucléaire


Le parc nucléaire d'EDF compte 58 réacteurs, ce qui place la France en deuxième position, derrière les Etats-Unis et devant le Japon et la Russie. En revanche, elle occupe la première place - et de loin - pour la part d'électricité d'origine nucléaire : avec 63 000 mégawatts de puissance installée, ces réacteurs assurent 79 % de sa consommation. Dans le monde, la proportion d'électronucléaire est de 16 % et la part du nucléaire dans la consommation d'énergie primaire de 7 % seulement. Très loin derrière le pétrole (41 %), le gaz et le charbon (chacun 21 %) et toutes les énergies renouvelables (10 %).

 442 réacteurs nucléaires dans 30 pays fonctionnent dans le monde en 2005, avec une capacité totale de 370 000 GWe. 24 réacteurs sont en construction.

    Avec 58 réacteurs et 88% de sa production électrique d'origine nucléaire, la France fait figure d'exception. Un choix avant tout économique et stratégique, qui lui assure une indépendance énergétique et une expertise mondiale dans ce domaine.




La vraie alternative à long terme, c'est le nucléaire. C'est l'énergie la plus compétitive pour produire de l'électricité, celle qui apporte la contribution la plus massive à la réduction des gaz à effet de serre prévue par le protocole de Kyoto. Elle nous place en situation de moindre dépendance vis-à-vis des pays producteurs d'énergies fossiles.

En 2005 le nucléaire représente 80% de production électrique en france (29% en allemagne et 26% au bénélux)
Selon l'organisme privé d'études de marché Eurostaf, 442 réacteurs nucléaires dans 30 pays étaient en activité en 2005, soit une puissance installée de 370 000 mégawatts ; mais, en 2030, cette capacité totale pourrait atteindre 600 000 mégawatts, grâce à la mise en service de quelque 180 réacteurs supplémentaires.
En 2005 il y a en france 58 réacteurs nucléaires sur 19 sites avec examen de sureté tous les dix ans. Aucun mort depuis la mise en route de la première centrale nucléaire.
Il y a 105 réacteurs aux états unis avec controle tous les 40 ans.


Le mode de production d'énergie est toujours le même : la chaleur produite par la fission fabrique de la vapeur, qui entraîne un alternateur électrique. Les cheminées ne servent qu'à refroidir la centrale.

Toute la difficulté du pilotage d'une centrale consiste à contrôler la réaction en chaîne. Lorsque la réaction s'emballe, on introduit des "barres de commande" dans le réacteur qui contiennent des atomes permettant d'absorber les neutrons en trop.



Les réacteurs modulaires à couches de boulets
Sous ce nom barbare se cache peut-être la centrale nucléaire de demain. Un réacteur d'un nouveau type, qui utilise un gaz (hélium ou CO2) comme fluide réfrigérant est à l'étude en Chine, Etats-Unis et Afrique du Sud où un prototype devrait être construit en 2006. Plus sûr et plus facile à contrôler, ce réacteur fonctionne avec des billes d'uranium entouré de graphite, pour confiner la chaleur de l'explosion nucléaire. Le fluide d'hélium caloporteur, qui sort du coeur à 900°C, permet un rendement thermique de 40%, soit un quart de plus que les centrales actuelles. De plus, ces réacteurs pourraient fonctionner pour des unités 10 fois plus petites ; un concept particulièrement adapté pour les pays en voie de développement. Avec la chaleur restante, il serait même possible de produire de l'hydrogène. Ce mode combiné de production d'énergie (électricité + hydrogène) est d'ailleurs une piste sérieuse pour toutes les centrales à l'avenir.



La bombe.
En 2006, ils sont huit à posséder la bombe : Israël - Pakistan - Inde - Russie - Angleterre - Chine - Etats Unis - France. Une cinquantaine d'Etats disposent de réacteurs de recherche ou de centrales de puissance qui leur permettraient de franchir le seuil nucléaire à plus ou moins brève échéance.
Le traité de non-prolifération a été ouvert à la signature en 1968, et y ont souscrit depuis lors tous les Etats, à l'exception d'Israël, de l'Inde, du Pakistan et de la Corée du Nord. Le TNP est sous-tendu par le système de contrôles et d'inspections de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AEIA). Grâce à l'extension quasi universelle du TNP, tout Etat peut partir du principe que ses rivaux ne vont pas inévitablement acquérir l'arme nucléaire.



Proposition :


Mise en oeuvre :


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