Durée
du travail
Les heures supplémentaires.
Elles ne sont jamais choisies par celui qui les assurent.
Elles dépendent de la quantité de travail à
effectuer. Pour l'artisan bien sûr mais aussi pour l'ouvrier, le
fonctionnaire, le manoeuvre, l'employé, l'apprenti.
Les heures supplémentaires supposent
- la capacité de force individuelle de travail au delà de
l'horaire légal.
- la possibilité de faire garder ses enfants (dépenses
supplémentaires - structures d'accueil en nombre ou partenaire
de vie à la maison)
- une irrégularité de ressources peu propice à une
prévision de vie (remboursements prêts maison ou voiture -
études enfants )
- une honnêteté sans faille de l'employeur pour ne pas
user de la pression à l'emploi pour ne payer que quelques unes
des heures supplémentaires effectuées, surtout quand
elles sont réalisées dans la précipitation
d'événements ou commandes non programmés.
La détaxation des heures supplémentaires suppose
que l'on accepte des ressources moindres pour la sécurité
sociale, pour la construction des écoles et services de la
petite enfance. C'est croire que l'enrichissement (réel ?)
de quelques uns qui ont un travail est un plus pour la
société.
L'enrichissement individuel doit être couplé avec une
capacité des entreprises à fabriquer sur place ce qui
sera acquis avec l'argent supplémentaire qui est disponible par
quelques uns. Sinon on achète à l'étranger et tout
est à nouveau perdu.
Histoire
La durée du travail ne se mesurait pas lorsque le
travail
n'était pas une marchandise. Les chasseurs de mammouths
traquaient ces derniers sans se demander à quelle heure
ils allaient rentrer. Seule la fatigue, la nuit ou le succès
étaient la mesure de la durée des activités.
Le temps de travail n'est devenu un problème social que
lorsqu'il est devenu une marchandise, lorsque le travail
rémunéré a remplacé l'esclavage encore
toléré il y a deux siècles. Alors la fatigue
individuelle n'a plus été une limite. Le travail
s'achetait sans la mise préalable de capital que pouvait
être un esclave.
Ce sont, comme toujours les révoltes de la faim, qui
imposèrent peu à peu une limitation de la durée du
travail, dans la journée, en commençant par les
enfants,puis dans la semaine (48h maximum au niveau européen),
en commençant par les femmes, puis
aussi dans l'année.
La durée du travail s'est déplacée sur le
problème du partage
de l'emploi.
- On retrouve sur cette ligne l'individu qui souhaite
privilégier la quantité de travail
en espérant disposer d'un peu de capital à la fin.
- On retrouve ceux qui pensent que les capacités de
production ne nécessitant pas d'utiliser tous ceux qui peuvent
travailler, proposent de partager le temps de travail pour que tous
puissent à la fois accéder à une
rémunération due à leur activité et avoir
une activité sociale reconnue.
Proposition
:
Le temps de travail légal pour une semaine est fixé tous
les cinq ans en fonction du nombre d'heures supplémentaires
recensées pendant les années précédentes.
Mise en oeuvre :
Ce calcul peut se faire par grandes branches
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