Ilana RAMCHAR | Economie
multiple / Limiter les actions |
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Actions
: des limitations Les entreprises devraient disposer de lignes budgétaires, votées par les conseils d'administrations ce qui obligerait à des gestions plus raisonables et controlées notamment pour les délocalisations, rachat de groupes, droit des actionnaires minoritaires. Proposition : Réduire
la part de
l’actionnariat dans le financement des entreprises et compléter
les droits
attachés à ce mode de financement. Mise en oeuvre : Pour
toutes les entreprises
implantées en France - et en europe aussi – (filiale – holding –
entreprise
mère) la loi fixe un pourcentage maximum de financement des
entreprises par le
système des actions. Pour
pouvoir passer à ce nouveau
système, la loi doit faire obligation aux entreprises de
dédommager progressivement
(sur 10 ans ?) une partie de ses actionnaires en transformant la
valeur de
l’action en titre d’emprunt que les bénéfices annuels de
l’entreprise servent à
rembourser (tirage au sort ?). L’entreprise devient donc personne
morale globalement
propriétaire de ses outils de production. La loi
doit aussi faire
entrer au Conseil d’administration, avec droit de vote, les ouvriers et
les
préteurs si on souhaite que la démocratie (information et
avis de tous) soit
aussi présente dans l’entreprise. En cas de
faillite les
préteurs sont prioritaires pour le remboursement après le
fisc et avant tous
les membres de l’entreprise (actionnaires restants et ouvriers) ce qui
rend un
peu plus responsables les dirigeants et acteurs de l’entreprise. Le rachat
et la reprise
d’entreprise peuvent toujours se faire avec l’accord du CA de
l’entreprise
achetée. Les particuliers peuvent prêter de
l’argent aux entreprises, aux collectivités locales, à
l’état, aux organismes
publics ou privés, pour des constructions ciblées de
logements, de routes,
d’hôpitaux, d’écoles, de pool d’artisanat, piscine, parc
naturel, maison de
retraite, etc. Ces sommes s’ajoutent aux emprunts traditionnels. Ils
peuvent
présenter un taux plus ou moins attractifs ou prendre la forme
de rente ou de
complément de retraite. Il peut donc se créer (le temps de
la
durée des prêts) des sociétés ou les
préteurs ont leur mot à dire sur la
gestion de l’objet du prêt. Compléments informatifs : L’action
se nourrit et
grossit en vampirisant. L’emprunt n’est qu’une aide et une sorte de
coopération
qui ne demande pas plus que de conserver son pouvoir d’achat. C’est une
différence fondamentale dans le circuit financier. Le droit
de décision attaché
aux actions rend caduque l’obligation de démocratie de notre
système républicain
pour tout ce qui touche le domaine économique. Les choix des
productions (lieux
– emplois – méthode de production) excluent d’office tout contre
pouvoir
(politique – syndical – employés) Le fait de
devoir rembourser
un emprunt ne pousse plus les entreprises à une course
effrénée aux seuls
profits puisqu’ils ne peuvent plus servir à la
rémunération du seul capital. Le fait de
réduire
l’importance de l’actionnariat rend plus difficile le rachat
d’entreprises
saines puisque le pouvoir de décision se réduit et que le
système des bénéfices
est moins attrayant. Des
personnes âgées
esseulées peuvent confier leurs économies à un
organisme public qui se chargera
de les loger et soigner plutôt que de payer à une holding
internationale. Des
parents ou grand parents
peuvent avoir envie dans un village, de maintenir une école
primaire ou une
maternelle plutôt que de payer une nourrice ou perdre du temps
à les conduire
dans un autre village. |
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